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Le Mans Université brille sur la scène européenne

les 3 chercheurs universite

Taux de réussite 100% pour Le Mans Université ! Trois enseignants-chercheurs ont déposé en mai leurs projets pour l’appel européen Horizon 2020 actions Marie S. Curie RISE. Ce programme consiste à stimuler les carrières des chercheurs et des personnels de l’innovation à travers la mobilité internationale et intersectorielle. Sur les neuf lauréats français désignés début septembre, trois sont Manceaux : Nathalie Richard (laboratoire Temps, Monde, Société), Anthony Larcher (laboratoire d’informatique) et Alain Zanella (laboratoire de planétologie et de géodynamique).

« On espère beaucoup de publications, un gros impact et de grandes avancées dans le domaine de l’intelligence artificielle », résume, pour sa part, Anthony Larcher, qui compte parmi les partenaires de son groupe de travail international l’entreprise Allô Média avec le manceau Vincent Jousse. Centré sur les traitements automatiques de la parole, ce programme de recherche contribuera au développement de la prochaine génération d’IA. Nathalie Richard attend de la rencontre entre les musées des villes périphériques et la recherche académique des outils pour raconter l’histoire des objets mais aussi « une reconnexion des collections avec les archives ». L’objectif des recherches menées par son équipe internationale est d’étudier la circulation des objets depuis leurs lieux d’origine jusqu’aux collections, ainsi que les pratiques de collecte, d’échange et de conditionnement. Son ambition est de proposer une histoire des sciences à échelle mondiale qui ne soit centralisée ni sur les capitales ni sur les grandes institutions occidentales. Quant à Alain Zanella, il compte développer avec ses partenaires industriels des dispositifs pour rendre plus sûr le stockage du CO² et proposer une alternative à portée de main pour réduire des effets du réchauffement climatique. L’ensemble des avancées scientifiques seront en open access, développables et transférables sans licence.

L’annonce de ces résultats a été une grande surprise pour les universitaires. « La dynamique est au niveau de l’établissement », apprécie Anthony Larcher. « Cela envoie un super message à tous les chercheurs de petits laboratoires », selon Alain Zanella. « Nous avons été énormément aidés par les chargés de projets de recherche européens », appuie Nathalie Richard. Ces derniers, Hélène Dereszowski et Thomas Hoffmann, apportent leur aide sur les pans administratifs et financiers. « L’Université est coordinatrice de ces trois projets donc nous continuerons d’être en soutien pendant les quatre années du RISE », précise Hélène Dereszowski. Un suivi nécessaire, notamment dans la gestion des mobilités des partenaires. Car l’obtention de cet appel à projets déclenche le financement d’un certain nombre de déplacements. Et chaque chercheur travaille avec une équipe d’au moins 60 personnes à l’international.

 

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