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Labosport, leader mondial du contrôle de sols sportifs

Créé à l’origine en 1993 par Dominique Boisnard, la société mancelle Labosport qui fêtera bientôt ses 30 ans, occupe aujourd’hui une place de leader à l’international. Revendue en 2010 au fonds d’investissement le Groupe BAELEN, la société a conservé au Mans le siège de sa filiale française dirigée depuis 2019 par Pascal Marmey. L’activité française est la plus importante du groupe. En 2021 elle apportait 4 millions d’€ de CA sur les 15 millions d’€ du CA du groupe. Labosport France espère atteindre 4,4 millions d’€ en 2022.

L’expertise et l’indépendance, les atouts majeurs pour maintenir le lien de confiance avec les clients et les fédérations sportives nationales et internationales

Spécialisée dans le contrôle des sols pour terrains de sports de loisirs et de compétition, la société a dès sa création intéressé différentes fédérations sportives qui ont vu l’opportunité de réglementer davantage les disciplines en accréditant, selon leur référentiel, les terrains des stades accueillant leurs championnats. Labosport est ainsi devenu au fil du temps un laboratoire de référence pour contrôler les sols destinés aux compétitions de plusieurs fédérations nationales telles que rugby, foot, hockey, volley, basket, hand, et de certaines fédérations internationales comme la Fifa, La World Rugby ou encore celle internationale de Tennis ou d’athlétisme.

« Pour les fédérations, développer des réglementations spécifiques propres à leurs terrains permet aussi de développer la pratique du sport ; la qualité des équipements sportifs est une des clés pour attirer davantage de pratiquants et licenciés » précise Pascal Marmey, le directeur de la filiale française.

Dans le cadre de ces travaux en lien avec les fédérations sportives, le travail de l’entreprise consiste à contrôler les matériaux proposés par les fabricants et délivrer des procès-verbaux de conformité au référentiel fédéral.

« L’indépendance du laboratoire est essentielle sur cette activité car les tests que nous réalisons sont destinés à certifier, ou ne pas certifier, les produits des fabricants de surfaces de terrains de sport, qui sont nos clients. En déposant leurs produits en test au laboratoire, ceux-ci espèrent forcément être certifiés pour un avantage compétitif à l’obtention de marchés ».

Pour effectuer les contrôles, Labosport reçoit en permanence des échantillons de terrains synthétiques de différentes disciplines. Les mesures de la résistance des matériaux sont réalisées au Mans.

Un test appelé AAA pour Athlète Artificiel Avancé (AAA : Photo Test 2) permet par exemple de mesurer 3 facteurs clés du confort, de la sécurité et de la performance d’un sol sportif (Piste d’athlétisme, Parquet, Gazon, etc. ) :

  1. Absorption des chocs (le sol est souple, dur, rigide et donc plus ou moins conformable et c’est également un facteur de sécurité),
  2. Déformable (Il s’enfonce plus ou moins sous le pied et va être plus ou moins « fatiguant »)
  3. La restitution d’énergie permet de mesure l’élasticité ou la plasticité de la surface (le sol rebondit comme un ressort ou « coule » comme du sable sous le pied).

« Selon les disciplines les combinaisons de ces différents facteurs vont varier et conduire à un optimum. Un grand nombre d’autres paramètres sont testés en laboratoire : qualité, dimension, résistance rotationnelle; des tests de simulation d’usure par du vieillissement accéléré et des tests en chambre UV sont réalisés au Mans. Un même geste doit entrainer le même effet souhaité sur un terrain posé dans différentes salles accueillant une même pratique.

Pour être certifié, les résultats des contrôles doivent respecter les spécifications décrites dans les normes françaises ou internationales (AFNOR, CEN) ou des manuels des fédérations concernées ».

Diversification dans l’offre proposée aux collectivités et vers l’international

En France, les installations sportives appartiennent en grande majorité aux collectivités. Si le marché des tests de produits en laboratoires selon des référentiels normatifs de fédérations représente pour Labosport 1/5 de l’activité, les 4/5 concernent les essais sur sites dans le cadre marchés publics.

« L’effet Covid n’a pas eu d’impact brutal sur notre activité. La crise sanitaire 2020 a surtout ralenti nos déplacements à l’international.

Les projets locaux ont été légèrement décalés en raison du covid mais aussi en raison des élections municipales avec des projets différés » précise Pascal Marmey.

L’activité auprès des collectivités revient à assurer un rôle d’accompagnateur des maîtres d’ouvrages et de contrôleur technique pour guider les maitres d’œuvres et les installateurs dans la réalisation d’un nouvel équipement sportif.

« Nous accompagnons les collectivités pour garantir que le sol choisi soit pérenne, conforme aux normes officielles et utilisable pour les compétitions fédérales. Nous avons un rôle prépondérant, nous sommes le seul acteur indépendant auprès du maitre d’ouvrage lors du contrôle de terrain sportif et nous pouvons mettre cette expertise au service des collectivités pour leurs projets ».

Une fois le projet concrétisé et le terrain praticable, Labosport intervient ponctuellement pour des contrôles de suivi.

Si les liens avec les collectivités sont un axe fort de la croissance de la société, le développement de Labosport France passe aussi par l’international. Même si le groupe possède déjà une quinzaine de filiales dans le monde (Grande Bretagne, Italie, Maroc, USA, Colombie, Canada, Inde, Australie, Chine, Nouvelle Zélande…) l’activité française peut rayonner à l’international. Labosport couvre l’Europe et l’Afrique francophone ainsi que l’Espagne et le Portugal,

« Nous avons l’objectif de développer encore notre activité en Afrique et dans les Territoires d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Polynésie…). Le sport est un enjeu sociétal de cohésion sociale et de santé publique ; les collectivités choisissent d’investir dans des équipements sportifs car elles ont conscience des bénéfices sociaux ».

L’ambition de Labosport France est de faire passer le CA réalisé à l’export de 1/4è à 1/3è soit atteindre 1,5 Millions d’€.

La société s’appuie déjà sur les équipes de Business France pour rentrer en contact avec ces nouveaux marchés internationaux.

Recrutements continus

Labosport France emploie aujourd’hui 35 personnes, dont 4 ont été recrutées cette année et dont 10 autres sont présentes sur tout le territoire : Ouest (Les Herbiers, La Rochelle, Le Mans), Sud-Ouest (Montauban, Castres, Montpellier), Sud-Est (Marseille), Nord-Est (Metz, Epinal) ainsi qu’en Espagne et au Portugal.

« Nous sommes toujours en croissance et cherchons encore à recruter 2 personnes spécialisées dans le gazon naturel.  Nous avons une demande croissante d’accompagnement de collectivités pour les pelouses en gazon naturel. Ce sont des terrains moins chers à l’installation mais très couteux en entretien dont l’arrosage et l’interdiction future de l’utilisation des produits phytosanitaires font parties des grandes inquiétudes des services techniques des mairies ». Face aux difficultés de recrutement qu’elle doit dépasser (pénurie de profils agronomes), la société réfléchit notamment à mettre en place sa propre formation avec des partenaires universitaires et privés.

 

Notre groupe actionnaire nous accompagne également pour nous développer avec de la croissance externe par l’acquisition de sociétés avec des services connexes.

Labosport ne fabrique pas de terrains mais l’entreprise teste déjà les nouvelles solutions développées par certains fabricants.

La R&D est aujourd’hui pilotée au niveau du groupe en lien avec les fédérations internationales.

« Nous développons également nos matériels d’essais et vendons nos propres machines de tests à nos clients. La tendance est entre autres pour les gazons naturels (environ 18 000 terrains en France) de trouver des solutions pour réduire l’arrosage et l’utilisation de produits phytosanitaires, et pour les gazons synthétiques (3 000 en France) l’objectif est de réussir à trouver des matériaux comprenant moins de matière plastique (inquiétudes sur la diffusion de microplastique dans l’eau), qui soient plus facilement recyclables et toujours résistants aux UV. Des produits biologiques (Liège, noyaux d’Olive, Copeaux de bois…) sont notamment des pistes que nous testons depuis peu, déjà commercialisées par certains fabricants en remplacement des polymères actuels » confie le directeur Pascal Marmey.

Contact : Pascal MARMEY, Directeur Général

Tel : +33 (0)2 43 47 08 40 contact@labosport.com

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